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Dix jours sans parler… et tellement à dire : retour sur ma retraite silencieuse

Il y a des expériences qui marquent une vie entière. Ma plus récente retraite de méditation silencieuse de dix jours en fait partie. Un véritable voyage au cœur du silence… et de moi-même.

Je vous partage ici ce que j’ai vécu, ce que j’ai compris — et ce que j’ai encore de la difficulté à mettre en mots. Car, oui, parfois, le silence révèle plus que mille paroles.

Pourquoi faire une retraite silencieuse?

Se retirer du bruit du monde pour plonger dans l’espace intérieur n’est pas un luxe : c’est une nécessité. Dans ce quotidien surchargé, notre esprit devient souvent confus, agité, réactif. La retraite silencieuse permet de décanter, de se déposer, de voir plus clair.

Pendant dix jours, j’ai mis ma voix en pause. Pas de téléphone, pas de livre, pas de stimulations extérieures. Juste moi, le souffle, le corps, les pensées qui passent… et la Présence.

Comme je le dis dans l’épisode de podcast : « Dans le rien, tout se passe. »

Comment se déroule une retraite silencieuse?

Chaque journée est soigneusement structurée. On se lève tôt, on médite plusieurs heures par jour, en alternance entre assise et marche. On mange en pleine conscience. On dort tôt. Et surtout… on apprend à être avec soi.

Cette retraite-ci m’a aussi fait découvrir une nouvelle approche de la méditation, une pratique encore plus douce, incarnée et sensible, ancrée dans le souffle et la compassion.

Transformation intérieure : ce qui change profondément

Ce qui m’émerveille toujours, c’est que ces espaces de silence, bien qu’intimes et intenses, ont un impact très concret dans la vraie vie. Depuis mon retour, je sens plus de clarté dans mes décisions, plus de lenteur dans mes gestes, plus d’écoute avec mes proches.

Mais attention : une retraite n’est ni « bonne » ni « mauvaise ». Certaines sont inconfortables, d’autres paisibles, mais toutes servent à quelque chose. Comme je le partage dans l’épisode : « Il y a des retraites inconfortables… qui vous nettoient de l’intérieur. »

C’est aussi un chemin de réconciliation avec soi. L’auto-compassion y joue un rôle central. Car avant de pouvoir aimer les autres pleinement, il faut d’abord s’ouvrir tendrement à ses propres parts blessées.

« La compassion pour les autres commence par l’auto-compassion. »

Le retour : entre douceur et réalignement

Revenir dans la vie ordinaire après une retraite silencieuse, c’est comme revenir d’un autre monde. Les bruits paraissent plus forts, les rythmes plus rapides… mais on revient changée. C’est comme si quelque chose avait bougé à l’intérieur, et qu’un nouvel ancrage était né.

J’ai remarqué que cette douceur se répercute dans mes relations, dans mes choix, dans ma manière d’habiter le monde.

« Il y a des retraites agitées qui préparent des adieux paisibles. »

Une invitation à aller plus loin

Si cette voie vous appelle, sachez qu’il reste quelques places dans la prochaine formation de professeure de méditation pleine conscience que j’animerai à partir de septembre. Cette formation s’adresse à toutes celles et ceux qui veulent approfondir leur pratique et la transmettre avec authenticité.

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Écouter le podcast

Dans cet épisode, je vous emmène dans les coulisses de cette retraite : comment elle se déroule, les moments forts, les prises de conscience, et ce qui continue de résonner en moi aujourd’hui.

🎧 Écouter l’épisode ici